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Clairière de l'Armistice

Rethondes

A Rethondes, la clairière de l'Armistice, inaugurée le 11 novembre 1922, est le symbole de la fin du cauchemar, l'endroit où fut signé la fin de 1.561 jours de guerre

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Clairière de l'Armistice - Rethondes

A Rethondes, la clairière de l'Armistice, inaugurée le 11 novembre 1922 par Alexandre Millerand, Président de la République, est le symbole de la fin du cauchemar. L'endroit où fut signé la fin de 1.561 jours de guerre.

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Située sur la D546 entre Rethondes et Compiègne, cette clairière, inaugurée le 11 novembre 1922 par Alexandre Millerand, Président de la République, est le symbole de la fin du cauchemar. 1.561 jours de guerre. 4 ans, 3 mois et 9 jours.

Dévastée par les Allemands au cours de la Seconde Guerre mondiale, elle sera à nouveau inaugurée le 11 novembre 1950.
Le 11 novembre 1918, cette clairière n'existait pas mais seulement une futaie cachée aux vues aériennes des Allemands. Les deux voies qui la traversent venaient d'un épi de tir relié à la gare de Rethondes et utilisé par des pièces d'artillerie lourde à grande puissance. Sur l'une fut amené, le 8 à l'aube, le train dans lequel les plénipotentiaires allemands, venus de La Capelle (02) par la route, avaient pris place à Tergnier (02). Sur l'autre, le train qui servait, derrière les lignes, de poste de commandement au Maréchal Foch.

Le visiteur arrivant à pied (un grand parking se situe à proximité) pourra emprunter la grande allée arborée qui mène au site (photo 1). De là, il pourra découvrir la statue du maréchal Foch, inaugurée en 1927, chef des armées alliées, qui domine les lieux (photo 2). Sur l'ancienne voie ferrée, toujours visible, deux emplacements marquent l'endroit où se trouvaient les wagons, celui des plénipotentiaires allemands (photo 3) et celui du commandement français (photo 4) ; alors qu'au centre de la clairière, une inscription sur une dalle nous rappelle que : "Ici le 11 novembre 1918, succomba le criminel orgueil de l'empire allemand, vaincu par les peuples libres qu'il prétendait asservir" (photo 5).

Le promeneur pourra ensuite poursuivre sa visite par un détour au musée où est exposé le wagon de l'Armistice. En 1940, le véritable wagon sera amené à Berlin. Il sera alors détruit en Allemagne, en 1945, et celui, identique, qui est exposé aujourd'hui a été trouvé en Roumanie après la 2nde Guerre mondiale. Devant le musée est exposé du matériel militaire que l'on avait qualifié, en son temps, "d'armes de la Victoire" : le canon de 75, en 1914 (photo 6) et le char Renault FT 17, en 1918 (photo 7).

Pour terminer la visite, en reprenant l'allée principale, on pourra découvrir le monument de l'Alsace et de la Lorraine (photo 9) qui est dédié "Aux héroïques soldats de France, défenseurs de la Patrie et du Droit, glorieux libérateurs de l'Alsace et de la Lorraine".

Alain Pouteau - Publié
Crédits photographiques : © Alain Pouteau

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