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Tombeau des cuirassiers Jaurand, Grivot et Nogué

Ressons-le-Long

Au sud de Ressons-le-Long et de la ferme de la Montagne, cette tombe contient les restes de trois hommes du 8ème régiment de cuirassiers tués le 4 juin 1918

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Tombeau des cuirassiers Jaurand, Grivot et Nogué - Ressons-le-Long

Au sud de Ressons-le-Long et de la ferme de la Montagne, près de la chaussée Brunehaut, cette tombe contient les restes de trois hommes du 8ème régiment de cuirassiers tués dans l'explosion de deux obus le 4 juin 1918.

  • Tombeau des cuirassiers Jaurand, Grivot et Nogué

Située au sud de Ressons-le-Long, au carrefour de deux chemins de campagne, près de la ferme de la Montagne, cette tombe en granit gris, sur laquelle on peut lire "A 3 héros du 8ème Cuirassier tués le 4 juin 1918", contient les restes de trois cuirassiers tombés le 4 juin 1918 : les maréchaux des logis Jaurand et Grivot ainsi que le 2ème classe Nogué.

L'offensive allemande sur le Chemin des Dames

Le 27 mai 1918, les Allemands lancèrent une offensive sur le Chemin des Dames qui les menèrent très vite jusqu'à la limite de la forêt de Villers-Cotterêts. Le 4 juin, le 8ème Cuirassier prit position à Ressons-le-Long, sur la route reliant Montois à Gorgny, des lieux-dits, avec pour mission d'empêcher l’ennemi de déborder sur le secteur et d’entrer dans la forêt. La section du maréchal des logis Jaurand était positionnée à la Croix Saint-Pierre, près de la chaussée Brunehaut, au sud de la ferme de la Montagne, quand un obus éclata au milieu du carrefour. Un éclat atteignit le maréchal des logis Jaurand au coeur, le tuant sur le coup puis un second explosa à proximité, déchiquetant le maréchal des logis Grivot et le cavalier Nogué.

Devant être relevés le soir même, les autres cavaliers de la section décidèrent d'enterrer ensemble les trois hommes à quatre-ving mètres de là et c'est le père du maréchal des logis Jaurand qui souhaita, après la guerre, que son fils ait sa sépulture définitive à cet endroit avec ses camarades. Paul Jaurand était né le 31 octobre 1889 à Airvaul (Deux-Sèvres), Adolphe Grivot, qui venait du 11ème Dragons, le 18 février 1893 à Ivoy-le-Pré (Cher) et Paul Nogué le 18 avril 1891 à Esterre (Hautes-Pyrénées). Ce jour là, le 8ème Cuirassier compta 59 blessés et 11 morts dans ses rangs.

Ce monument a été restauré en novembre 2009 par l'armée, l'ONAC et le Souvenir Français (la photo d'illustration a été prise avant cette date).

Alain Pouteau - Publié

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