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Guillaume Apollinaire a combattu en 1916 en Picardie

Guillaume Apollinaire a combattu en 1916 dans l'Aisne, au bois des Buttes, près de La Ville-aux-Bois, où il fut blessé le 17 mars 1916 d'un éclat d'obus à la tempe

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Guillaume Apollinaire a combattu en 1916 en Picardie

Guillaume Apollinaire a combattu en 1916 dans l'Aisne, au bois des Buttes, près de La Ville-aux-Bois, où il fut blessé le 17 mars 1916 d'un éclat d'obus à la tempe

Guillaume Apollinaire

Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Guillaume de Kostrowitzky, est déjà un poète connu lorsqu'il décide de s'engager, à l'automne 1914, dans l'armée française. Né à Rome, le 26 août 1880, abandonné par son père en 1885, il passe son enfance, en compagnie de sa mère et de son frère, à Monaco, Cannes et Nice. Voyageur dans l'âme, il découvre, à vingt-et-un ans, Dresde, Prague, Vienne, Munich et Berlin, où il est précepteur pendant un an.

Le 5 décembre 1914, il est affecté au 38ème régiment d'artillerie de campagne basé à Nîmes. Il part pour le front de Champagne le 4 avril 1915 où il est nommé brigadier quelques jours plus tard ; puis maréchal des logis le 24 août suivant. A sa demande, il est muté dans l'infanterie le 20 novembre 1915. Il rejoint alors le 96ème R.I. avec le grade de sous-lieutenant, toujours en Champagne. Le 9 mars 1916, il obtient la nationalité française par décret et, ironie du sort, huit jours plus tard, il est blessé à la tempe droite, d'un éclat d'obus, au bois des Buttes, près de La Ville-aux-Bois, dans l'Aisne (le 14 mars, deux bataillons du 96ème R.I. avaient été envoyés pour constituer une réserve en arrière de ce bois qui venait d'être pris par les Allemands). La guerre de Guillaume Apollinaire est terminée.

Mort des suites de la grippe espagnole deux jours avant l'armistice

Hospitalisé à l'hôpital italien du quai d'Orsay, il subit une trépanation le 9 mai. Double ironie du sort, il décède deux jours avant l'Armistice, de la grippe espagnole, et il est inhumé le 12 novembre 1918, à Paris, alors que la capitale est en liesse. De cette période militaire, il reste un recueil de poésies intitulé "Poèmes à Lou", correspondance échangée avec une jeune femme rencontrée en septembre 1914, à Nice, et à qui il écrira jusqu'en janvier 1916. On y retrouve ainsi des références à sa vie de soldat comme dans "Si je mourais là-bas ...", "La mésange" ou "Cote 146".

Crédits photographiques © Wikipedia

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