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Les Néo-Zélandais en Picardie

C'est surtout dans la Somme que s'illustrèrent les Néo-Zélandais lors de leur présence en Picardie, en septembre 1916 et au cours du printemps et de l'été 1918

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Les Néo-Zélandais en Picardie

Au cours de la Grande Guerre, sur le front ouest, c'est particulièrement dans la Somme que s'illustrèrent les Néo-Zélandais lors de leur présence en Picardie. Après la bataille de Flers - Courcelette, le 15 septembre 1916, c'est au cours du printemps et de l'été 1918 que les Kiwis stoppèrent et combattirent les Allemands, après le déclenchement de l'opération Michael le 21 mars, dans le secteur de Mailly-Maillet, Colincamps et Bertrancourt.

Les Néo-Zélandais en Picardie
Brigade de fusiliers néo-zélandais en 1917

Les Néo-Zélandais ne combattirent sur le front ouest qu'à partir du mois de mai 1916 mais dès le 7 août 1914, le gouvernement britannique avait accepté l'offre du gouvernement néo-zélandais pour l'envoi d'une force expéditionnaire, la NZEF qui combattit successivement aux Samoa, en Egypte (où fut formé en décembre 1914, avec les Australiens, l'Australia et New Zealand Army Corps - ANZAC, chacune des deux forces expéditionnaires n'ayant d'effectifs suffisants pour former chacune un corps d'armée), Gallipoli puis de nouveau l'Egypte. C'est ensuite depuis ce pays que les premiers Néo-Zélandais débarquèrent à Marseille en avril 1916 d'où ils prirent la direction du Nord pour se retrouver en ligne dans le secteur d'Armentières, à la frontière franco-belge, au mois de mai.

La bataille de Flers - Courcelette

Le premier engagement majeur des Néo-Zélandais sur le front ouest eut lieu le 15 septembre 1916 au cours de la bataille de la Somme, à Longueval, et plus précisément lors de la bataille de Flers - Courcelette où les Kiwis s'illustrèrent au prix de lourdes pertes : en trois semaines, la division comptait 1500 morts et 5000 blessés. C'est ensuite dans le Nord et dans les Flandres que les Néo-Zélandais passèrent les mois suivants, au cours desquels ils s'illustrèrent notamment lors de la bataille de Messines en juin 1917, avant de revenir en Picardie le 22 mars 1918. La veille, les Allemands avaient déclenché l'opération Michael qui mit en déroute l'armée Britannique et, en urgence, les Néo-Zélandais furent envoyés sur le front où ils entrèrent au contact des Allemands le 26 mars dans un secteur d'environ 6 km² délimité par les villages de Mailly-Maillet, Colincamps et Bertrancourt. Les combats firent rages pendant plusieurs semaines, particulièrement le 5 avril où les Kiwis parvinrent à stopper une dernière offensive allemande dans ce secteur de la Somme.

En mai, les Néo-Zélandais furent envoyés dans l'Aisne, avant d'être mis au repos jusqu'en juillet puis de participer, en août, dans la Somme, à ce qui allait devenir l'offensive des cent-jours qui mit fin à la guerre et qui les mena jusqu'à la ligne Hindenburg, vaste réseau de défenses fortifiées, derrière laquelle s'étaient retranchés les Allemands. Trois jours avant l'Armistice, les Néo-Zélandais s'illustrèrent une dernière fois en France en encerclant et enlevant la ville du Quesnoy, dans le Nord, notamment en escaladant les remparts de la cité médiévale à l'aide d'échelles.

Aujourd'hui, 2076 Néo-Zélandais reposent en Picardie dont 2062 dans la Somme (où on commémore également 1205 disparus), 8 dans l'Aisne et 6 dans l'Oise.

Crédits photographiques © Wikipedia

Les lieux à visiter pour les Néo-Zélandais en Picardie

Commune Type Nom
Bertrancourt (80)Cimetière militaireMilitary cemetery
Colincamps (80)Cimetière militaireSucrerie military cemetery
Colincamps (80)Cimetière militaireEuston road cemetery
Colincamps (80)Cimetière communalCimetière communal
Longueval (80)Monument collectifMonument à la division néo-zélandaise
Longueval (80)Cimetière militaireCaterpillar valley cemetery

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